Citation de Arthur Schopenhauer

Toute grande vérité passe par trois phases : Elle est d'abord ridiculisée puis violemment combattue, avant d'être acceptée comme une évidence.

Il ne faut pas empiéter sur l'avenir en demandant avant le temps ce qui ne peut venir qu'avec le temps.

L'art est contemplation des choses, indépendante du principe de raison.

Chacun est enfermé dans sa conscience comme dans sa peau.

Le fou court après les plaisirs de la vie et trouve la déception ; le sage évite les maux.

Ni aimer, ni haïr : voilà la moitié de toute sagesse. Ne rien dire et ne rien croire : voilà l'autre.

Un mendiant bien portant est plus heureux qu'un roi malade.

Ne combattez l'opinion de personne ; songez que, si l'on voulait dissuader les gens de toutes les absurdités auxquelles ils croient, on n'en aurait pas fini, quand on atteindrait l'âge de Mathusalem.

L’homme ordinaire ne se préoccupe que de passer le temps, l’homme de talent que de l’employer.

Seuls nous peuvent délivrer de la solitude les êtres qui peuvent nous y réduire par leur absence.

Tout ce qui est exquis mûrit lentement.

Personne n’a vécu dans le passé, personne ne vivra dans le futur ; le présent est le mode de toute vie.

L’essentiel pour le bonheur de la vie, c’est ce que l’on a en soi-même.

Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l’accepter avec l’individualité, quelle que soit, qui lui a été départie.

La richesse est comme de l’eau salée : plus on en boit, plus elle altère ; il en est de même aussi de la gloire.

Le talentueux atteint une cible que personne d’autre peut atteindre ; le génie atteint une cible que personne d’autre ne peut voir.

Plus un homme est bête et moins l’existence lui semble mystérieuse.

Tous sont aptes à raisonner, peu à juger.

Chaque homme confond les limites de son champ de vision avec les limites du monde.

Malgré un même environnement, chacun vit dans son propre monde.

Ma philosophie ne m’a rien rapporté, mais elle m’a beaucoup épargné.

Dans la jeunesse, c’est la contemplation ; dans l’âge mûr, la réflexion qui domine ; l’une est le temps de la poésie, l’autre plutôt celui de la philosophie.

Avoir l’esprit philosophique, c’est être capable de s’étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d’étude ce qu’il y a de plus général et de plus ordinaire.

Persécuteur et persécuté sont identiques. L’un s’abuse en ne croyant pas avoir sa part de souffrance ; l’autre s’abuse en ne croyant pas participer à la culpabilité.

Saisir l’inspiration au vol et lui donner un corps dans les vers, telle est l’œuvre de la poésie.

Soumis au désir, il n’y a aucun bonheur durable.

Entre les désirs et leurs réalisations s’écoule toute la vie humaine.

Un bon caractère, modéré et doux, pourra être content dans l'indigence, pendant que toutes les richesses ne sauraient satisfaire un caractère avide, envieux et méchant.

La folie est le seul moyen de résister à l'injustice et à l'iniquité.

Le bonheur est seulement possible si vous prenez le temps et la peine de le chercher.

La sincérité est la qualité la plusraffinée – et la plus rare.

L'oisiveté est la grande cicatrice de la vie.

Le miroir est le plus fidèle des amis.

Ce dont nous sommes le plus susceptibles dévoile le plus de notre vraie nature.

Les heures de vacuité et d'ennui sont les sources de tous les plaisirs.

L'infini est un abîme dont le fond est insondable.

L'empathie est une force qui relie les êtres humains dans l'amour et la compréhension mutuels.

L'empathie n'est pas seulement une expression de sympathie, c'est une compréhension profonde de l'autre.

On ne peut pas être certain de rien dans la vie, à part de l'incertitude.

Posséder une chose, c'est l'aimer plus que toutes les autres.