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Citation de Daniel Pennac

Frases de Daniel Pennac

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  • Ce que Dieu ne peut plus faire, une femme, parfois, le peut.


  • Quand tout est fichu, il y a encore le courage.


  • On écrit pour en finir avec soi-même mais dans le désir d'être lu, pas moyen d'échapper à cette contradiction.


  • Le roman exige une bonne dose d'humilité intellectuelle. Pour écrire un roman, il faut d'abord payer très sérieusement son écot à l'anecdote, c'est-à-dire à la part d'enfance, irréductible, du lecteur.


  • L'homme construit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel. Il habite en bande parce qu'il est grégaire, mais il lit parce qu'il se sait seul.


  • Qu'est-ce qu'un personnage ? À l'origine, c'est une idée, un comportement qui en se condensant devient de la vie. Si vous ne retrouvez pas l'idée, si vous n'avez plus que l'intuition de cette idée quand vous fréquentez le personnage, c'est que le roman est réussi. Si le personnage est réductible à l'idée qu'il incarne, c'est que le roman est raté, l'auteur aura trop privilégié le sens par rapport à la vie qui, elle, n'en a pas.


  • Ce sont rarement les réponses qui apportent la vérité, mais l'enchaînement des questions.


  • La vérité vient rarement des réponses que tu reçois [...] la vérité naît de l'enchaînement logique des questions que tu poses.


  • Un ivrogne, ça raconte n'importe quoi, surtout la vérité.


  • L'avenir, c'est la trahison des promesses, [...] le dernier des députés et le meilleur des amis vous le confirmeront !


  • Le chagrin creusé par ceux qui partent fait le nid de ceux qui arrivent dans le coeur de ceux qui espèrent.


  • Le roman rend aussi le silence : ce qui se dit lorsqu'il ne se dit rien, et là-dedans chacun voyage.


  • Il y a des silences qui sont de dangereux explosifs !


  • En politique, nous passons le plus clair de notre temps à parler des absents, il arrive que leur présence n'y change pas grand-chose.


  • Je suis né par curiosité. Y a-t-il une meilleure raison de naître ?


  • Ne cherchez pas à écrire l'Histoire, contentez-vous de rendre ses droits à la Géographie.


  • Ecrire l'Histoire, c'est foutre la pagaille dans la Géographie.


  • Les souvenirs sont des enfants du hasard, seuls les truqueurs ont leur mémoire en ordre.


  • La mémoire, c'est l'imagination à l'envers.


  • Ne jamais exagérer le mal qu'on peut faire aux autres. Leur laisser ce plaisir.


  • Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous...


  • Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n'est qu'un rêve de prédateur.


  • La naissance de la délinquance, c'est l'investissement secret de toutes les facultés de l'intelligence dans la ruse.


  • Plus une société devient démente, plus le langage a pour charge de planquer cette démence derrière un lexique fréquentable.


  • A qui peut-on faire confiance dès qu'il s'agit d'argent ?


  • L'enfance, sous nos latitudes est un privilège ! Et la maturité un apostolat !


  • On écrit pour en finir avec soi-même mais dans le désir d'être lu, pas moyen d'échapper à cette contradiction.


  • La patience du consolateur tient à ce qu'il a ses propres embêtements.


  • Si l'humanité m'est suspecte dans son ensemble, j'ai toujours fait crédit aux particuliers.


  • Les anges sont des êtres de vapeur et d'écume, ils n'ont pas de mains, ils n'ont pas de pieds, ils n'ont qu'un sourire incertain avec du blanc autour.


  • On croit qu'on amène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent deux fois par jour à la méditation.


  • Une erreur judiciaire est toujours un chef-d'oeuvre de cohérence.


  • Deux divorcés apaisés valent mieux qu'un couple acharné à se détruire.


  • Une des fonctions essentielles du conte est d'imposer une trêve au combat des hommes.


  • L'avenir, c'est la trahison des promesses.


  • La vertu paradoxale de la lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens.


  • La ville est l'aliment préféré des chiens.


  • On croit qu'on amène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent deux fois par jour à la méditation.


  • Quand la médecine manque de clarté, il faut surveiller les médecins.


  • On ne force pas une curiosité, on l'éveille.