Citation de Edgar Morin

Les vérités dormantes ont besoin d'être réveillées, les vérités banales ont besoin de redevenir vivantes.

La naïveté est de croire aux vérités officielles et la rationalité est de les interroger.

Toute réflexion sur l'avenir nous apporte, plutôt que des certitudes en réponse à nos incertitudes d'avenir, des incertitudes en réponse à nos certitudes présentes.

Le propre de l'avenir c'est qu'il comporte sa part d'inattendu, de création et de destruction.

Quand l'avenir est une jungle de points d'interrogation c'est avec la machette de l'humour et de l'esprit critique qu'il faut se frayer un chemin.

Et ce qu'il y a de très beau, c'est que les paroles d'amour sont suivies de silences d'amour.

Enseigner la compréhension entre les humains est la condition et le garant de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité.

Enseigner la compréhension entre les humains est la condition et le garant de la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité.

L’art de vivre est un art de navigation difficile entre raison et passion, sagesse et folie, prose et poésie, avec toujours le risque de se pétrifier dans la raison ou de chavirer dans la folie.

Le progrès n’est pas certain ; tout progrès gagné est fragile.

Tout progrès de la connaissance profite à l’action et tout progrès de l’action profite à la connaissance.

À force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel.

Quand certains biens, d’objets de luxe deviennent objets de bien-être, le superflu se transforme en besoin.

La culture, c’est ce qui relie les savoirs et les féconde.

Mais la culture est indispensable pour produire de l’homme, c’est-à-dire un individu hautement complexe dans une société hautement complexe, à partir d’un bipède nu dont la tête va s’enfler de plus en plus.

La morale non complexe obéit à un code binaire bien/mal, juste/injuste. L’éthique complexe conçoit que le bien puisse contenir un mal, le mal un bien, le juste de l’injuste, l’injuste du juste.

La connaissance est une navigation dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitudes.

Comprendre, ce n’est pas tout comprendre, c’est aussi reconnaître qu’il y a de l’incompréhensible.

Souvent, à l’origine des fanatismes, des dogmatismes, des imprécations, des fureurs… il y a l’incompréhension de soi et d’autrui.

Tant de professeurs de philosophie oublient de s’enseigner à eux-mêmes un peu de sagesse. Il faudrait essayer de ressembler un peu à ses idées.

La connaissance progresse en intégrant en elle l’incertitude, non en l’exorcisant.

Nous sentons bien que le plus précieux du réel est le plus fragile : la beauté, la bonté, l’amour.

L’indifférence, ce gel de l’âme.

Ce serait terriblement triste s’il ne sort pas de cette mega-crise (la Covid) une pensée politique indiquant la nouvelle Voie.

Nous devons apprendre la patience dans l’impatience.