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La vérité n'a pas de sentier, et c'est cela sa beauté : elle est vivante. Une choses morte peut avoir un sentier menant à elle, car elle est statique.
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La religion consiste à permettre à la vérité d'entrer en existence - quelle que soit cette vérité ; non pas la vérité que vous désirez, car celle-là n'est que la satisfaction d'un désir que vous appelez croyance.
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La vérité n'est pas en quelque lieu lointain, elle est dans l'acte de regarder ce qui est. Se voir soi-même tel que l'on est - en cette lucidité où n'entre aucune option - est le commencement et la fin de toute recherche.
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Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation.
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Sans méditation, on est comme aveugle dans un monde d'une grande beauté, plein de lumières et de couleurs.
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C'est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s'emparer de l'éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.
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Un conflit, quelle que soit sa forme et à quelque profondeur de notre être qu’il se trouve, est une perte d’énergie.
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Nos conflits et notre état de confusion résultent des rapports faux que nous entretenons avec les gens, les choses, les idées.
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Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être ; et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies.
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Votre jugement, votre esprit, votre vie sont pervertis par des choses qui n’ont aucune valeur, ce qui est source de douleur.
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Ne laissez pas vos préjugés obscurcir votre observation des choses telles qu’elles sont, ne faites qu’observer.
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La vertu, l’éthique ne consistent pas dans la répétition du bien. Toute vertu cesse d’en être une dès qu’elle devient mécanique.
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Pour le développement total de l’être humain, la solitude en tant que moyen de cultiver la sensibilité est une nécessité.
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C’est une grande chose que de comprendre la souffrance, car lorsqu’on est libéré de la souffrance, il y a compassion.
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Être heureux, sourire, telle doit être la vie : si l’on n’a pas le cœur qui chante, la vie devient très terne.
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