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Les vieillards et les comètes ont été vénérés et redoutés pour la même raison : leurs longues barbes et leur prétention à prédire les événements.
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Ce qui se fait au ciel, nous l'ignorons ; ce qui ne s'y fait pas, on nous le dit expressément : on ne s'y marie pas et l'on est pas donné en mariage.
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Vénus, une belle et bonne dame, était la déesse de l'amour ; Junon, une terrible mégère, la déesse du mariage, et toujours elles furent ennemies mortelles.
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Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres.
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On nous le répète à l'école : "La vanité est le plat des sots." Mais les sages aussi condescendent à y goûter de temps en temps.
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On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais les puces sont toujours plus grandes.
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La satire est une sorte de miroir dans lequel les spectateurs découvrent généralement le visage de tout le monde, mais pas le leur.
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Le positivisme est indispensable aux orateurs. Qui partage ses pensées avec un public pourra convaincre à la mesure de ce qu'il paraîtra lui-même convaincu.
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Les lois sont semblables aux toiles d'araignées, qui attrapent les petites mouches, mais laissent passer guêpes et frelons.
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Il n’est vice ni sottise qui demande à être mené avec autant de délicatesse et de savoir-faire que la vanité ; et il n’en est pas qui, mal dirigée, fasse une plus méprisable figure.
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