Citation de Marc Gendron

Les larmes, la seule musique à laquelle le coeur est sensible.

Le sexe n'a pas de coeur et il n'en fait qu'à sa tête.

Écrire, c'est la manière la plus ostentatoire de garder silence - c'est caresser l'espoir qu'un chapelet de mots puisse déboucher sur une parole vraie.

Moins on parle plus on se sent insignifiant. Le silence confronte l'être à sa nullité.

Les révolutions politiques nous ont dotés de goulags. La révolution sexuelle de sex-shops.

Notre avenir dépend non de la science politique mais d'une politique de la science.

Les hommes dissertent froidement et quand ils ne parviennent pas à s'entendre ils s'emballent et font la guerre.

Le plaisir du texte a été évincé par le désir du sexe et la mission des écrivains consiste à les réconcilier.

La souffrance ne mène pas à la révélation.

La sagesse et la folie dorment dans le même berceau.

La sagesse se refuse à qui ne sait écouter.

Nous sommes tous plus ou moins amochés, il faut apprendre à se panser soi-même.

La morale est une éthique des corps pris pour autre chose que ce qu'ils sont.

Vivre se résume à peu de chose - tout un chacun essaie de sauver sa peau et soigne sa maladie d'exister.

L'idéologie : un problème démographique. Les intellectuels se multipliant il faut trouver de nouveaux champs de connaissance.

L'ignorance savante est supérieure au savoir ignare.

La douleur distille des vers envoûtants et des sentences d'outre-tombe.

La gloire et les millions ne peuvent consoler de la jeunesse à jamais envolée.

Les femmes excellent à se raconter, observatrices perspicaces proches de leur corps.

Les femmes sont davantage en mesure de fonder la pédagogie de l'avenir et de garantir aux élèves de demain une éducation adéquate aux défis qui les attendent.

Écrire, c'est la manière la plus ostentatoire de garder silence - c'est caresser l'espoir qu'un chapelet de mots puisse déboucher sur une parole vraie.

La santé, c'est l'état de grâce caduque qui fait oublier qu'on est depuis notre naissance en péril.

Une partie de fesses (tel un parfum répandu dans l'air que je respire à pleins poumons) m'en apprend autant sur l'Homme qu'un traité de psychologie.

On préfère plutôt regarder les fleurs pousser que d'être jardinier.

Le plaisir est rond comme la lune et en bout de course il se fait étoile filante.

Il y a plus d'idées que d'étoiles et nous ne sommes pas heureux.

Un romancier est un preux chevalier qui à force d'affronter ses fantômes apprend à distinguer les causes d'envergure des farces qui finissent en queue de poisson.

La sérénité réside toujours à fleur de peau.

On préfère plutôt regarder les fleurs pousser que d'être jardinier.

La musique rachète l'homme.

L'amour obéit à la loi de l'indétermination on ne peut à la fois en parler et en connaître la nature.

La santé, c'est l'état de grâce caduque qui fait oublier qu'on est depuis notre naissance en péril.

Le doute gronde comme une avalanche ou un feu de paille.

Enseigner c'est, qu'on le veuille ou non, opprimer, c'est plier ou rompre, par la persuasion ou la douceur, des volontés.

Enseigner c'est, qu'on le veuille ou non, opprimer, c'est plier ou rompre, par la persuasion ou la douceur, des volontés.

Les femmes sont davantage en mesure de fonder la pédagogie de l'avenir et de garantir aux élèves de demain une éducation adéquate aux défis qui les attendent.

L'amour est une enseigne lumineuse clignotante.

Sans dissidents la fraternité manque de mordant.

Habiter un corps (grandir jouir souffrir mourrir) signifie : être en manque avant de disparaître.

La pub, c'est le triomphe de la complaisance, c'est le miroir aux alouettes dans lequel se reflètent les croyances et les élans d'une nation s'accrochant à ses lieux communs.