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Citation de Marcel Proust

Frases de Marcel Proust

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  • L'artiste qui renonce à une heure de travail pour une heure de causerie avec un ami sait qu'il sacrifie une réalité pour quelque chose qui n'existe pas.


  • Les années heureuses sont les années perdues, on attend une souffrance pour travailler.


  • De ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on n'en peut pas conclure que le travail n'est pas pour l'esprit une meilleure discipline que la paresse.


  • Si tranquille qu'on se croie quand on aime, on a toujours l'amour dans son coeur en état d'équilibre instable.


  • Notre mémoire et notre coeur ne sont pas assez grands pour pouvoir être fidèles.


  • Autrefois on rêvait de posséder le cÏur de la femme dont on était amoureux ; plus tard, sentir qu'on possède le cÏur d'une femme peut suffire à vous en rendre amoureux.


  • Les oeuvres, comme dans les puits artésiens, montent d'autant plus haut que la souffrance a plus creusé le coeur.


  • Les battements de mon coeur de minute en minute devenaient plus douloureux parce que j'augmentais mon agitation en me prêchant un calme qui était l'acceptation de mon infortune.


  • Dans l'homme le plus méchant, il y a un pauvre cheval innocent qui peine.


  • Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit.


  • Toute action de l'esprit est aisée si elle n'est pas soumise au réel.


  • Le témoignage des sens est, lui aussi, une opération de l'esprit où la conviction crée l'évidence.


  • Les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie, mais de l'obscurité et du silence.


  • L'art véritable n'a que faire de proclamations et s'accomplit dans le silence.


  • De même que les peuples ne sont pas longtemps gouvernés par une politique de pur sentiment, les hommes ne le sont pas par le souvenir de leur rêve.


  • Nous trouvons de tout dans notre mémoire. Elle est une espèce de pharmacie, de laboratoire de chimie, où on met au hasard la main tantôt sur une drogue calmante, tantôt sur un poison dangereux.


  • Un mariage d'amour, c'est-à-dire fait par amour, y serait considéré comme une preuve de vice.


  • Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice.


  • On est impuissant à trouver du plaisir, quand on se contente de le chercher.


  • Que de bonheurs possibles dont on sacrifie ainsi la réalisation à l'impatience d'un plaisir immédiat.


  • Les femmes sont les instruments interchangeables d'un plaisir toujours identique.


  • Ceux qui aiment et ceux qui ont du plaisir ne sont pas les mêmes.


  • Le plaisir de l'habitude est souvent plus doux encore que celui de la nouveauté.


  • Votre rêve le plus ardent est d'humilier qui vous a offensé. Mais si vous n'entendez plus jamais parler de lui, ayant changé de pays, votre ennemi finira par ne plus avoir pour vous aucune importance.


  • On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner.


  • Il semble que le goût des livres croisse avec l'intelligence.


  • Le mal seul fait remarquer et apprendre et permet de décomposer les mécanismes que sans cela on ne connaîtrait pas.


  • Nous ne connaissons jamais que les passions des autres, et que ce que nous arrivons à savoir des nôtres, ce n'est que d'eux que nous avons pu l'apprendre.


  • Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.


  • Pour le baiser nos narines et nos yeux sont aussi mal placés que nos lèvres mal faites.


  • Une religion parle d'immortalité, mais entend par là quelque chose qui n'exclut pas le néant.


  • Nos désirs vont s'interférant et, dans la confusion de l'existence, il est rare qu'un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l'avait réclamé.


  • Le désir fleurit, la possession flétrit toutes choses.


  • Le regret est un amplificateur du désir.


  • La maladie est le plus écouté des médecins : à la bonté, au savoir on ne fait que promettre ; on obéit à la souffrance.


  • Il vaut mieux ne pas savoir, penser le moins possible, ne pas fournir à la jalousie le moindre détail concret.


  • La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.


  • La permanence et la durée ne sont promises à rien, pas même à la douleur.


  • La beauté des êtres n'est pas comme celle des choses. Nous sentons qu'elle est celle d'une créature unique, consciente et volontaire.


  • Il n'est de souvenir douloureux que des morts. Or ceux-ci se détruisent vite, et il ne reste plus autour de leurs tombes mêmes que la beauté de la nature, le silence, la pureté de l'air.