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Moi, j'écris quand je me réveille. Je suis encore un peu dans la nuit, il me reste quelque chose du rêve. Je dois écrire avant de prendre une douche, en général dès qu'on s'est lavé, c'est foutu, on n'est plus bon à rien.
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L'écriture ne soulage guère. Elle retrace, elle délimite. Elle introduit un soupçon de cohérence, l'idée d'un réalisme.
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Je ne vois pas pourquoi on ferait un travail de deuil. On ne se console pas de la mort de quelqu'un qu'on aime.
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Les êtres humains ont souvent à coeur de se singulariser par de subtiles et déplaisantes variations, défectuosités, traits de caractère... - sans doute dans le but d'obliger leurs interlocuteurs à les traiter comme des individus à part entière.
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L'intelligence n'aide en rien à écrire de bons poèmes ; elle peut cependant éviter d'en écrire de mauvais.
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Certains ont une vie érotique variée et excitante ; d'autres sont réduits à la masturbation et la solitude.
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Les mâles souffrent car les femmes leur empoisonnent la vie en préférant se perdre dans de longs discours qu'entre des draps prometteurs.
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Vivre sans lecture c’est dangereux, il faut se contenter de la vie, ça peut amener à prendre des risques.
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C'est dans le rapport à autrui que l'on prend conscience de soi ; c'est bien ce qui rend le rapport à autrui insupportable.
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La vérité est toujours totalitaire dans la mesure où elle affirme que les choses ne relèvent pas de l’opinion.
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S'il fallait résumer l'état mental contemporain par un mot, c'est sans doute celui que je choisirais : l'amertume.