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Citation de Philippe Bouvard

Frases de Philippe Bouvard

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  • Dieu n'existe pas, mais il faut faire semblant d'y croire. Cela lui fait tellement plaisir.


  • Le progrès social ne suscitera l'unanimité que le jour où il remplira les poches vides sans dégonfler les poches pleines.


  • Avec le tabac et l’alcool, l’administration est la plus grande blanchisseuse d’argent sale de notre époque.


  • Abandon : Tendre s'il s'agit de galipettes ; cruel s'il s'agit, l'été, de la belle-mère ou du chat.


  • Ah ! La volupté d'abattre du travail comme on abat des arbres, de s'attaquer à une montagne de papier comme on escalade le Mont Blanc pour donner, peu à peu, au bureau l'aspect du Sahara.


  • En France, aujourd'hui, on est mieux informé des arrêts de travail que des périodes d'activité.


  • Un humoriste est un homme qui vit au-dessus de son esprit.


  • Il y a tellement de fous en liberté que je me demande parfois si ce ne sont pas les gens sains d'esprit qui peuplent les asiles.


  • En politique, il est plus rentable de se contredire que de se répéter.


  • L'arène politique est le seul terrain qu'on peut continuer à occuper après avoir été disqualifié.


  • Je plains ceux qui, ne tenant pas un journal intime, n'ont aucune raison de noter ce qu'ils auraient intérêt à oublier.


  • La vraie raison de l'incommunicabilité tient moins à la maladresse de l'expression ou à la difficulté de comprendre l'autre qu'au fait qu'on n'a pas grand chose à se dire...


  • Cinquante ans sans guerre c'est long. Pas pour les militaires qui préfèrent mourir dans leur lit mais pour les industriels et pour les maçons.


  • La guerre donne de l'avancement à ceux qui ne reculent pas.


  • L'après-guerre est une locution utilisée par les politiques et les économistes qui ont peur de la paix.


  • Le suicide est l'acte désespéré d'un être qui ne fait plus confiance ni aux médecins, ni à la guerre, ni aux transports, ni à la nature.


  • Il y a tellement de fous en liberté que je me demande parfois si ce ne sont pas les gens sains d'esprit qui peuplent les asiles.


  • La liberté, c'est le droit de faire tout ce qui ne rappelle pas aux autres qu'ils ne sont pas libres eux-mêmes.


  • Le bon vieux temps : tout ce que la mémoire range dans ses débarras en gommant le médiocre pour ne retenir que le meilleur.


  • Si les scandales continuent, si les pauvres s'obstinent dans leur mauvaise humeur, l'argent finira par gâcher jusqu'au plaisir d'être riche.


  • A partir du moment où le plaisir des autres nous fait plaisir, les bons sentiments deviennent suspects.


  • Dieu n'existe pas, mais il faut faire semblant d'y croire. Cela lui fait tellement plaisir...


  • L'après-guerre est une locution utilisée par les politiques et les économistes qui ont peur de la paix.


  • Le génie, c'est d'avoir du talent tout le temps ; le talent, c'est d'avoir du génie de temps à autre ; l'intelligence, c'est de savoir que l'on n'a ni génie, ni talent.


  • Sans la paresse qui dissuade de pousser la méchanceté trop loin et la concurrence à son paroxysme, notre société ne serait pas vivable.


  • Dans une société permissive, ne pas savoir à qui désobéir est le plus affreux des maux.


  • Le cynisme est le comble de la franchise dans une société d'hypocrites.


  • En société capitaliste, seuls ceux qui n'ont rien à perdre peuvent gagner.


  • La beauté des femmes constitue un abus de confiance permanent dans la mesure où la façade fait des promesses qui ne sont pas tenues au-delà.


  • Faire comprendre des choses complexes à des gens simples frise souvent l'abus de confiance.


  • Dites franchement tout le bien que vous pensez de vous : la fausse modestie est un abus de confiance.


  • Le suicide est l'acte désespéré d'un être qui ne fait plus confiance ni aux médecins, ni à la guerre, ni aux transports, ni à la nature.


  • Lorsqu'on dit d'une femme qu'elle n'a pas froid aux yeux, c'est qu'on pense qu'elle a le feu quelque part.


  • Heureux les bisexuels qui peuvent regarder toute l'humanité avec les yeux de l'amour...


  • On dit d'une maison sans intérêt qu'elle a de beaux placards, comme on dit d'une femme laide qu'elle a de beaux yeux.


  • Quand une femme du monde a les yeux vides, c'est que son regard est tourné vers l'intérieur.


  • Un jour viendra où l'absence totale de rides constituera le seul moyen de déceler la vieillesse.


  • Ce n'est pas en me considérant dans le miroir de ma salle de bains que je m'avise de certains changements irréparables. C'est en surprenant mon reflet dans le regard des autres.


  • Certains journalistes parlent d'un livre sans l'avoir feuilleté par conscience professionnelle afin de se trouver dans les conditions exactes d'ignorance du public auquel ils s'adressent.


  • On ne doit jamais craindre d'avouer son ignorance : elle suscite toujours des aides inespérées.