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Citation de Philippe Sollers

Frases de Philippe Sollers

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  • Toute écriture, qu'elle le veuille ou non, est politique.


  • On ne sait écrire que si on sait lire, mais pour savoir lire il faut savoir vivre. La lecture est un magnifique art de vivre.


  • L'écriture est la continuation de la politique par d'autres moyens.


  • La vie du désir n'a aucune raison de vieillir.


  • L'amour est possible entre les mortels. La guerre des sexes est une illusion sociale imposée. Nous sommes en guerre, oui, mais contre ce pouvoir de destruction et de haine.


  • La fantaisie et la liberté d'imagination ne s'acquièrent pas comme ça, qu'il y faut du temps, de l'obstination, de la sévérité, de la rigueur, des mathématiques, de la raison.


  • Le roman deviendra ce que quelqu'un sachant écrire écrira de sa liberté.


  • L'instant, rien d'autre, la notation pure et simple : une énorme liberté insoupçonnée est là.


  • Toujours le Social. Le contrat social, le sens social, l'avenir social, la souffrance sociale, le spectre social. Cette croyance à la Société est quand même la plus étrange qui ait jamais existé.


  • Le sexe mène à la violence ou à la mélancolie.


  • Celui qui parvient à la Grande Destinée s'adapte, mais celui qui ne saisit que sa petite destinée la subit.


  • Les affaires de désir ont lieu dans le nez : buée, fumée, rosée, ondes, particules, répulsions ou attractions invisibles, odeurs en creux et limaille en l'air.


  • La maladie de l'adolescence est de ne pas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix.


  • L'amour est aveugle ? Quelle plaisanterie ! Dans un domaine où tout est regard !


  • Qui comprend la réalité suprême ne regarde personne comme important ou insignifiant, car il reconnaît que toutes les âmes sont le suprême absolu.


  • Les femmes n'aiment ni les hommes ni les femmes mais les bébés.


  • Les femmes ne sont ni des jeunes filles, ni des fleurs, ce sont des fruits. Combien d'entre elles n'ont jamais été cueillies, approchées, goûtées, avalées, frémies ?


  • Les liaisons ennuyeuses ou tragiques sont des erreurs de peau, de squelette, de parfum, de voix.


  • Le tournant peut surgir de façon subite. Une force fait signe, un soutien survient, une alliance qu'on n'attendait plus se décide, rien n'est fatal ni définitif.


  • Les femmes ne sont ni des jeunes filles, ni des fleurs, ce sont des fruits. Combien d'entre elles n'ont jamais été cueillies, approchées, goûtées, avalées, frémies ?


  • Pour savoir où on en est avec quelqu'un, il suffit d'écouter de la musique ensemble. Le moindre désaccord nerveux vient faire taches dans les intervalles, mais si le son passe sans rencontrer personne, c'est le signe que tout va bien.


  • L'homme n'est pas un animal social, c'est un esprit errant, dont on ignore heureusement la nature.


  • Les gens rient sournoisement de l'amour, ils en rêvent, ils disent le contraire, ils en ont peur, ils rôdent autour.


  • Celui qui ne sait pas rire, ne doit pas être pris au sérieux.


  • Beaucoup de pourquoi au malheur, pas de pourquoi au bonheur.