Citation de Pierre Corneille

Le Ciel en un moment quelquefois nous éclaire.

Plus le péril est grand, plus doux en est le fruit.

Je ne craindrai point d'avancer que le sujet d'une belle tragédie doit n'être pas vraisemblable.

Un coeur né pour servir sait mal comme on commande.

La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.

L'amour excuse tout dans un coeur enflammé, Et tout crime est léger dont l'auteur est aimé.

Un coeur qui veut aimer, et qui sait comme on aime n'en demande jamais licence qu'à soi-même.

Nous n'avons point de coeur pour aimer ni haïr, Toutes nos passions ne savent qu'obéir.

Un corps peut-il guérir, dont le coeur est malade ?

Dieu ne veut point d'un coeur où le monde domine.

Les visages souvent sont de doux imposteurs. Que de défauts d'esprit se couvrent de leur grâce ! Et que de beaux semblants cachent des âmes basses !

La raison et l'amour sont ennemis jurés.

La guerre civile est le règne du crime.

La liberté n'est rien quand tout le monde est libre.

La liberté jamais ne cesse d'être aimable.

Il faut bonne mémoire après qu'on a menti.

L'amour le plus parfait n'est pas le mariage.

Qu'il fait bon avoir enduré ! Que le plaisir se goûte au sortir des supplices !

La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout doit être commun entre de vrais amants.

L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir.

Le trop de confiance attire le danger.

La passion du trône est seule toujours belle, Seule à qui l'âme doive une ardeur immortelle.

La violence est juste où la douceur est vaine.

Je choisis un époux avec des yeux de mère.

O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant tant vécu que pour cette infamie ?

La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.

Bien qu'une beauté mérite qu'on l'adore, Pour en perdre le goût, on n'a qu'à l'épouser.

Qui pardonne aisément invite à l'offenser.

Qui chérit son erreur ne la veut connaître.

Le trop de promptitude à l'erreur vous expose.

Nos plaisirs les plus doux ne vont pas sans tristesse.

Toujours, l'ambition déplaît quand elle est assouvie.

Et le combat cessa faute de combattants.

Je dois tout à mon père avant qu'à ma maîtresse : Que je meure au combat, ou meure de tristesse, Je rendrai mon sang pur comme je l'ai reçu.

Si l'amour vit d'espoir, il périt avec lui C'est un feu qui s'éteint, faute de nourriture.

Un menteur est toujours prodigue de serments.

Un bien acquis sans peine est un trésor en l'air.

Il faut bonne mémoire après qu'on a menti.

La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu'elle craint.

Chaque moment d'attente ôte de notre prix, et fille qui vieillit tombe dans le mépris.