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Le mortel qui joint une santé florissante à la richesse et à la gloire doit se garder d'envier le sort des dieux.
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Sachons donc borner notre ambition : c'est un funeste délire que de soupirer après ce qu'on ne peut atteindre.
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J'ai essuyé bien des traverses dans ma vie ; elle a été plusieurs fois sur le point de sombrer dans un abîme : or, rien ne m'a plus servi dans ces conjonctures qu'une sorte d'énergie subite qui m'était donnée, sans que je susse comment, et qui, malgré les côtés faibles et mélancoliques de ma nature, m'a élevé au-dessus de moi-même à l'heure où je devrais tomber au-dessous.
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Ne souffre pas que la prospérité aveugle la circonspection, ni que l'abondance éloigne la frugalité. Celui qui se livre trop au superflu de la vie regrettera avant sa fin le nécessaire.
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Les mortels ne naissent pas tous pour une égale félicitée : mille accidents font pencher en sens contraire la balance de leur sort.