Citation de Honoré de Balzac

Plus nos lois tendront à une impossible égalité, plus nous nous en écarterons par les mœurs.

Les grands ont toujours tort de plaisanter avec leurs inférieurs. La plaisanterie est un jeu, le jeu suppose l’égalité.

Toute finesse, toute tromperie, est découverte et finit par nuire, tandis que toute situation me paraît être moins dangereuse quand un homme se place sur le terrain de la franchise.

Un homme est bien fort quand il s’avoue sa faiblesse.

La jeunesse, qui n’a pas encore failli, est sans indulgence pour les fautes d’autrui.

À force de parler, un homme finit par croire à ce qu‘il dit.

La réputation dépend de la balance faite par chacun entre le vrai, qui va boitant, et le mensonge.

Les plaisirs de famille consolent de tout.

Il existe des regards, une voix, des gestes de mère, dont la force pétrit l’âme des enfants.

La joie d’une mère est une lumière qui jaillit jusque sur l’avenir et le lui éclaire, mais qui se reflète sur le passé pour lui donner le charme des souvenirs.

La conviction est la volonté humaine arrivée à sa plus grande puissance.

L’expérience des parents doit être la leçon des enfants.

L’expérience est prévoyante comme une mère.

Quand l’amour est pur, un soupçon le flétrit.

L’avarice commence où la pauvreté cesse.

Quand l’avarice se propose un but, elle cesse d’être un vice, elle est le moyen d’une vertu.

L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme.

L’expérience s’achète par le malheur.

En se résignant, le malheureux consomme son malheur.

Le malheur a cela de bon qu’il nous apprend à connaître nos vrais amis.

Les grandes âmes sont toujours disposées à faire une vertu d’un malheur.

Il est rare qu’un homme passe sans remords de l’état de confident à l’état de rival.

Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.

L‘entêtement est la patience irréfléchie des sots.

Chez les natures faibles, le découragement devient vite de l’envie.

Loin de le décourager, la rage de l’ambitieux repoussé lui donne de nouvelles forces.

L’amour est la poésie des sens.

Il n’y a de dévouement que le dévouement qui obéit à l’amitié sans la juger.

Les baisers d'une femme sincère ont un miel divin qui semble mettre dans cette caresse une âme, un feu subtil par lequel le cœur est pénétré.

L'ennui n'est pas une maladie, mais la conséquence malheureuse d'une vie vide.

L'insomnie est le refuge des poètes et des amoureux.

La retraite est souvent le premier pas vers une nouvelle vie, une vie plus riche et plus heureuse.

L'espérance fait vivre, mais c'est l'absinthe qui fait danser.

Dans une famille unie, la vie est plus facile et plus légère.