Citation Sensibilité

La sensibilité est une disposition tendre et délicate de l’âme, qui la rend facile à être émue, à être touchée.

Tu peux oublier celui avec qui tu as ri aux éclats, mais jamais celui qui a pleuré avec toi à chaudes larmes.

Tous les hommes ne sont pas capables de grandes choses, mais tous sont sensibles aux grandes choses.

Vouloir se passer de tous les hommes et n‘être obligé à personne, signe certain d‘une âme sans sensibilité.

Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité.

L’homme est un état d‘équilibre entre le réel et l‘irréel. La Réalité n‘est pas la réalité sensible. La Réalité est la Vérité.

Pour le développement total de l’être humain, la solitude en tant que moyen de cultiver la sensibilité est une nécessité.

Nous pensons, en général, en accord avec notre sensibilité, et ainsi tout devient pour nous un problème de bien et de mal.

Les meilleures et les plus belles choses du monde ne peuvent pas être vues ou même touchées, elles doivent être ressenties avec le cœur.

N‘importe qui peut sympathiser avec les souffrances d‘un ami. En revanche, sympathiser avec les succès d‘un ami exige une très délicate nature.

La véritable sensibilité est une ouverture à la beauté intérieure des gens, et une fermeture à toutes les laideurs et les absurdités du monde humain.

L‘inaction morne de certains hommes rebelles à tout effort ne diffère pas sensiblement du repos de la tombe. Ces morts vivants n‘ont de la vie que l‘apparence.

Dans la solitude l’âme retrouve toute son irritable sensibilité : le désir y est aux écoutes ; la crainte et l’espérance y sont sur le qui-vive ; le moindre événement y fait époque.

On aime plus passionnément lorsqu’on rencontre un être dont les sens, l’imagination et le cœur se trouvent dans le rapport le plus heureux et le plus intime avec notre sensibilité.

De combien de bonnes actions la sensibilité n’est-elle pas la source ! C’est par elle que le grand et le riche viennent déposer aux pieds du pauvre, l’un son orgueil, et l’autre son argent.

La piété, la sensibilité que nous éprouvons à la vue des malheureux, n’est pas une honteuse faiblesse, c’est un sentiment qui fait honneur à l’humanité : il est l’apanage des cœurs bien faits.