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Citation de Christian Bobin

Frases de Christian Bobin

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  • Avec le mariage, quelque chose finit pour les hommes. Pour les femmes, c'est l'inverse : quelque chose commence.


  • C'est parce qu'il attend peu du mariage que l'homme n'en désespère pas et qu'il ne voudra plus en sortir même en cas de faillite - comme on tient à un emploi qui ne vous donne plus de plaisir mais assure toujours vos fins de mois.


  • Aucun livre ne peut nous sauver de notre vie. Aucune parole ne sait recueillir ces éclats qui nous reviennent et nous élancent, empêchant le soir de descendre, la paix de venir.


  • Un jaloux ne peut trouver la paix que dans la mort de ce qu'il aime : là, enfin, il est sûr de ce qu'il possède.


  • L'intelligence n'est pas affaire de diplômes. Elle peut aller avec mais ce n'est pas son élément premier.


  • C'est à une fête infinie que nous invitent les plus humbles choses - les fruits comme les pierres, les herbes comme les astres - et il nous faut, pour en jouir, apprendre ce toucher immédiat de l'esprit dont les peintres ont le privilège.


  • Dans la mort le chemin devient d'un seul coup si étroit que, pour passer, on doit se laisser tout entier.


  • Ses jours sont à l'homme ce que ses peaux sont au serpent. Ils luisent un temps au soleil puis se détachent de lui.


  • Un rayon de soleil vaut tous les livres du monde.


  • Les images vraies, les images pures de vérité trouvent asile dans l'écriture, dans la compassion de solitude de celui qui écrit.


  • L'oeuvre est achevée quand l'artiste est, devant elle, rendu à sa solitude complète.


  • Est écrivain toute personne qui ne suit que la vérité de ce qu'elle est, sans jamais s'appuyer sur autre chose que la misère et la solitude de cette vérité.


  • L'enfance est ce que le monde abandonne pour continuer d'être monde.


  • L'enfance est une chose étrange, à la fois adorable et exténuante, un trésor et un chaos.


  • Lumière, présence sans défaut. Elle recense chaque grain de l'air, comme dans l'enfance on compte les années à venir et les noces promises.


  • On ne touche pas le monde avec les yeux mais avec la langue.


  • Il n'y a pas d'issue au chemin, puisqu'il n'y a pas de chemin. Il n'y a pas de consolation puisque tout nous blesse et que rien ne nous fait mourir. Il n'y a que les choses devant nos yeux et la lumière sur ces choses.


  • Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense.


  • Où s'arrête la personne, ses contours, ses limites, où commence ce qui en elle est bien plus qu'elle, la douleur dans sa voix, l'innocence dans ses yeux ?


  • La fatigue est une des choses au monde les plus intéressantes à penser. Elle est comme la jalousie, comme le mensonge ou comme la peur. Elle est comme ces choses impures que l'on tient loin de ses yeux. Comme ces choses elle nous fait toucher terre.


  • Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse, en hommage à l'hiver. Un peu de silence y suffit.


  • Le professionnalisme est une maladie qui vient aux gens par leur métier, par la maîtrise qu'ils en ont, qui les asservit.


  • La maladie est une réponse, une pauvre réponse que l'on invente à une souffrance.


  • Avec le regard simple, revient la force pure.


  • La vérité n'est pas dans la connaissance qu'on en prend mais dans la jouissance qu'elle nous donne.


  • Il n'y a pas de connaissance en dehors de l'amour. Il n'y a dans l'amour que de l'inconnaissable.


  • La fatigue est une des choses au monde les plus intéressantes à penser. Elle est comme la jalousie, comme le mensonge ou comme la peur. Elle est comme ces choses impures que l'on tient loin de ses yeux. Comme ces choses elle nous fait toucher terre.


  • La beauté des mères dépasse infiniment la gloire de la nature.


  • La beauté est l'ensemble de ces choses qui nous traversent et nous ignorent, aggravant soudain la légèreté de vivre.


  • Nous n'habitons pas des régions. Nous n'habitons même pas la terre. Le coeur de ceux que nous aimons est notre vraie demeure.


  • Les enfants, ce n'est pas sorcier, ça pousse à travers nos erreurs.


  • Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles.


  • Si éclairants soient les grands textes, ils donnent moins de lumière que les premiers flocons de neige.


  • Qu’est-ce que la neige ? Un peu de froid, beaucoup d’enfance.


  • Un livre est grand par la grandeur du désespoir dont il procède, par toute cette nuit qui pèse sur lui et le retient longtemps de naître.


  • Leçon ancestrale, coutume venue de la nuit des temps : attendre infiniment, mais sans rien attendre de personne.


  • Certaines choses et certains êtres ont besoin de la distance qui les sépare de nous, et que cette distance demeure infranchissable. Ils y puisent leur nourriture.


  • La lecture du journal est une chose sérieuse, sans conséquence sur la vie comme toutes les choses sérieuses.


  • Une vie sans lecture est une vie que l'on ne quitte jamais, une vie entassée, étouffée de tout ce qu'elle retient.


  • La lecture, c'est sans fin. C'est comme l'amour, c'est comme l'espoir, c'est sans espoir.